Homélie pour le dimanche du Saint Apôtres Thomas

Le Christ est ressuscité!

Que la paix soit avec vous! Comme mon Père m’a envoyé, ainsi je vous envoie. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux, et leur dit : recevez le Saint-Esprit. (Jean 20, 21:22)
Chère frères et sœurs,

Avec ces mots notre Seigneur Jésus Christ s’adresse à ses disciples, en les envoyant prêcher dans le monde. Il les envoie dans un monde plein de vices, de haine et d’incroyance, mais en même temps un monde qui attendait une transformation et un changement, qui attendait un printemps spirituel.

Le sermon des apôtres était parfois accueilli avec joie, parfois dans le doute, et parfois avec haine et animosité. Même un des apôtres les plus proches du Seigneur, Thomas, appelé aussi Didyme,  n’a pas cru en cette bonne nouvelle de la résurrection du Christ, en disant à ses amis: „si je ne mets mon doigt où étaient les clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai pas” (Jn. 20, 25). En langage théologique cette incroyance est appelée bien heureux. Pourquoi? Thomas n’a pas cru, parce qu’il n’a pas touché avec sa main et n’a pas senti avec son cœur. Il cherchait à comprendre dans son raisonnement ce qui s’est passé. Dieu a vu sa sincérité et a accompli son désir, en lui apparaissant 8 jours après.

Les pharisiens, eux non plus, n’ont pas cru dans la Résurrection du Christ. Mais leur incroyance était totalement différente. Ils n’ont pas cherché à apprendre la vérité, à sentir la présence du Christ. En plus, ils ont même essayé de donner de l’argent pour cacher ses miracles, pour fermer les bouches de ceux qui  la proclamait et l’annonçait.

Dans un des chants orthodoxes de la Semaine de la Passion nous prions: „Seigneur sauve-nous de l’incroyance des pharisiens”. Cette incroyance, qui peut se manifester aussi en nous dans des moments d’épreuve ou de tristesse, doit être émouvante, pareille à celle de Thomas. Ainsi nous pourrions être dignes et acquérir la foi, rencontrer notre Sauveur Jésus Christ le jour de la vie éternelle.
Les Mots du Sauveur « en allant prêcher dans le monde » sont adressés à nous aussi. C’est à nous d’apporter cette nouvelle dans nos familles, chez nos amis, connaissances et étrangers, avant le 8ème jour. Le monde d’aujourd’hui attend une transformation, une Bonne Nouvelle. Dans ce sens notre devoir est de confesser notre foi, la joie de la Résurrection. Certaines personnes recevront avec joie notre discours, certaines essayeront de s’y opposer. Mais ça ne doit pas nous effrayer. „Mais garder courage! J’ai vaincu le monde” (Jn. 16,33), nous dit le Christ! Et dans un autre contexte Il dit: „Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.”. (Mt. 28, 20)
Le vœu de la paix est à la base du sermon de l’Évangile. Seulement par la bonne compréhension, par la patience, l’amitié et l’amour nous pourront confesser à tous le Verbe, parce que nous sommes les fidèles, les disciples du Christ. Que Dieu nous aide à faire en paix notre salut, chasser la haine, la méchanceté, la division et l’incompréhension autour de nous, dans notre vie. C’est ainsi que notre confession sur la Résurrection du Christ sera convaincant.

Je vous souhaite Joyeuses Pâques pleines de joie et d’épanouissement spirituel.

En vérité le Christ est ressuscité!

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